Article de Boost by Madi Le début du voyage ou quand j'ai décidé de prendre le contrôle de ma vie professionnelle - droits : Rudy and Peter Skitterians de Pixabay
septembre 05, 2023 By Madi

Le début du voyage (ou : quand j'ai décidé de prendre le contrôle de ma vie pro)

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Je t'ai déjà raconté le jour où j’ai décidé de me (re)lancer dans l’entreprenariat. C’était en fait mon second déclic. Voici l’histoire du premier.

As-tu déjà été dans un bus, un tram ou une rame de métro et levé les yeux de ton portable pour te rendre compte que tout le monde est, comme toi, absolument plongé dans l'écran de son téléphone ?

C'est cette sensation que je venais d'avoir. Je me fis, une fois encore, la réflexion que nous vivions tous si proches les uns des autres, mais que nous passions notre temps à nous fuir au profit d'une virtualité que ne nous pensons refuge. 

Et puis, tout à coup, les visages de tous ces gens prirent la forme du mien. J'avais autour de moi des versions de moi-même à plusieurs moments de ma vie. Toujours sur mon portable, toujours dans le rush, dans la fuite en avant, à la recherche de… mais de quoi, en fait ? 

Je m'aperçus que j'avais toujours été dans une quête effrénée de toujours plus. D'atteindre un idéal qui n'est pas le mien. 

La sécurité financière martelée pendant mes études par mes parents car elle leur avait souvent fait défaut. 

La réussite sociale : celle qui correspond à mes études. À ceux qui m’entourent. À ceux aussi que je pensais mes rôles modèles, mais qui ne le sont plus guère. 

La réussite qui me permettrait d'être à l’abri plus tard, tranquille. “Tranquille, plus tard” : un “quand” complètement indéfini et abstrait, disons-le. Mais jamais tranquille aujourd'hui.

Et si la tranquillité, la sécurité, la sérénité n'était pas une question d’argent ? 

Non, cette question n'est pas ma révélation en elle-même. Je l'avais, comme toi, entendue et lue des millions de fois, toujours en en étant convaincue avec un “mais oui, voyons, c'est évident” un peu désabusé. J'étais juste persuadée que je n'avais pas le luxe d'en faire ma réalité.

J’avais tout fait dans ma vie pour “réussir”. Pourtant je n’arrivais pas à être heureuse dans ma vie professionnelle. 

J’avais beau changer de travail, la nouveauté me plaisait les premiers mois mais je finissais toujours par avoir fait le tour du sujet et par me désintéresser. 

Je me suradaptais pour entrer dans un moule, pour acquérir des compétences et effectuer des missions qui ne me faisaient pas forcément vibrer. 

Quand elles me faisaient vibrer, je me surinvestissais, je travaillais beaucoup sans pour autant en récolter les fruits. 

Sans parler de ma vie personnelle, dans laquelle j’étais très heureuse, mais qui était sans cesse polluée par ma vie professionnelle. Mon esprit était accaparé par des pensées professionnelles et je n’arrivais pas à faire de coupure.

Dans le cadre du travail, je me laissais envahir et “bullied”, brutalisée, par des personnalités toxiques que je ne repérais pas avant d’en faire les frais, toujours aveuglée par ma quête de reconnaissance auprès des autres.

Je n’arrivais pas à identifier quel serait le poste fait pour moi. Je commençais à désespérer sur le fait de réussir à m’épanouir dans ma vie professionnelle sans que ma vie personnelle n’en pâtisse. 

Dans l’impossibilité de fleurir au travail, je “fanais” aussi extérieurement. Je faisais le minimum côté coiffure, maquillage, style parce que j’avais trop peur de me tromper ou d’être trop visible.

Je grignotais beaucoup trop. J’étais fatiguée, irritable. Netflix était mon refuge pour ne pas penser avant de dormir.

Et j’avais la sensation de ne plus prendre de plaisir dans rien.

Je parlais énormément à mon mari de ce qui ne me plaisait pas, de ce qui se passait mal. Je pleurais et me plaignais, mais il était rare que je m’épanche auprès de lui sur quelque chose de positif ou sur des projets. J’avais perdu le goût de projeter. 

Alors dans ce bus, je fis le point sur ce que j’aurais aimé avoir à la place de tout ça.

J’aurais aimé être bien dans ma peau et dans mon job. J’aurais aimé me sentir à ma place, utile et alignée avec moi-même. Je voulais me sentir faite pour mon job. J’aurais aimé que mes forces naturelles soient exploitées et mes valeurs respectées dans mon travail au quotidien.

J’aurais aimé qu’on me valorise, qu’on me dise que je faisais du bon boulot et sentir au plus profond que c’était la vérité, pas un moi en train de me forcer. J’aurais aimé être intimement convaincue que j’étais bonne dans mon job.

J’aurais aimé prendre plaisir à me préparer le matin pour refléter extérieurement mon bien-être intérieur. J’aurais aimé n’avoir aucun mal à faire attention à mon alimentation et à faire du sport.

J’aurais aimé me sentir maîtresse de ma vie professionnelle. J’aurais aimé avoir un impact positif sur les gens grâce à mon travail.

J’aurais aimé avoir l’esprit libre pour pouvoir discuter avec l’homme que j’aime de projets de vacances, de nos filles, de choses légères et être reconnaissante pour la vie que je mène.

Tout ça, ça me faisait rêver ! Mais alors, qu’est-ce qui m’en empêchait ?

La peur du regard de l’autre, notamment de mes parents, de mon mari, de ma famille. La peur de l’insécurité, de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de ma famille. La peur d’être incomprise.

La peur de ne pas trouver ce travail rêvé : de ne pas identifier ce que c’est, ou, si j’y arrivais, de ne pas réussir à le décrocher, qu’il y ait peu de postes à pourvoir ou que je n’y arrive pas.

La peur de l’inconnu : c’est un peu sauter dans le vide sans savoir si on a un parachute.  La peur de renoncer à quelque chose de confortable financièrement. La peur de l’échec : de ne pas y arriver finalement, et devoir retourner à un emploi par défaut.

Pourtant, je pouvais devenir cette femme libre, lumineuse, radieuse, vibrante, équilibrée dans sa tête et dans son corps, qui peut passer du temps de qualité et de plaisir avec ses enfants et son mari.

Ce jour-là, je me dis à moi-même : et pourquoi pas ? 

Pourquoi ne me donnerais-je pas les moyens d'en faire une réalité ? Je devais changer ma vision des choses et me donner cette chance.

Et c'est là que commença mon voyage.

Au tout début, je n’ai pas bien su par quoi commencer. 

Alors j’ai commencé à faire le point, à écrire tout ce qui me passait par la tête, à faire une sorte de bilan de ma vie, de mes expériences, à étudier les pistes qui en ressortaient. 

J'en ai parlé avec mon mari. Surtout de mes peurs, pour qu'il m'aide à les relativiser. Et c'est ce qu'il a fait (oui, j'ai beaucoup de chance !).

J’ai discuté avec les personnes qui me connaissaient le mieux pour me voir avec leurs yeux. 

J’ai tâtonné, passé des entretiens d’embauche, pour finalement, non… ce n’est pas pour moi. 

J’ai discuté avec de nombreuses personnes pour découvrir leur métier. 

Et puis un jour, une amie à moi m’a parlé de sa coach. “Nos séances me font beaucoup penser à toi. Je pense que tu es faite pour ça !” Alors là, aucune idée de ce que c’était, le coaching.

J’ai commencé à me renseigner, à lire des livres, à parler avec des coachs. Mais oui, c’était ça ! Je vibrais à travers tout ce que je lisais, tout ce que j’entendais, j’avais trouvé ma voie. Puis m’est venu mon second déclic, que je te racontais ici

Alors, maintenant, comment j’allais arriver à en faire une réalité

C’est une autre histoire que je te raconte tout bientôt.

Si jamais tu t’es reconnue dans mon parcours et que toi aussi tu as envie de commencer ce voyage à la rencontre de toi-même, sache que j’ai tiré de ces expériences, et de tout ce que j’ai appris depuis, une méthode pour t’accompagner, toi. Tu peux me contacter ou réserver un appel gratuit si tu veux en savoir plus, je serais ravie de discuter avec toi.





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Image d'illustration : Rudy and Peter Skitterians de Pixabay

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