3/ Définir son client idéal pour un marketing efficace

 

chacun peut subir un burnout. cet épisode vous aide à identifier les signes d'épuisement professionnel, et ce que vous pouvez faire pour vous en remettre.

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Savoir à qui on parle pour savoir où on va

Imagine-toi chargé-e d’une mission. Celle-ci est de transmettre un message de la plus haute importance à quelqu’un.

Tu détiens l’essence du message, l’idée générale. Mais tu ne sais pas à qui il est destiné. Comment vas-tu t’y prendre ?

Tu as peut-être quelques idées : passer un message dans la presse ? Oui, mais laquelle ? A la télévision ? Oui, mais sur quelle chaîne ? Sur les réseaux sociaux ? Oui, mais lequel ?

Bref, tu as compris : si tu ne sais pas à qui tu parles précisément, tu ne sais pas où le trouver, par quel biais lui transmettre ton message. Tu pourras toujours faire des tentatives, elles pourront payer au bout d’un looooong travail d’arrosage d’informations. Mais ce ne sera pas EFFICACE.

Savoir à qui tu parles, savoir quel est le profil de cette personne, te permettra de déterminer par quels canaux t’adresser à elle : réseaux sociaux (Instagram, Facebook, LinkedIn, Pinterest, YouTube…), emailings et articles de blog, événements (salons, réseautage…), presse, etc.

 

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Définir son client idéal pour un marketing efficace

 

Savoir à qui on parle pour savoir comment lui parler

De la même manière, dans cette mission dont je t’ai chargé-e (oui, c’est moi la coupable, mouahaha), tu as l’essence du message mais pas la manière dont tu dois le tourner.

Tu ne sais pas si tu dois tutoyer ou vouvoyer ton interlocuteur. Ou s’il aime les tournures élégantes, ou bien sobres, ou plutôt jeunes, ou encore humoristiques.

Savoir à qui tu parles te permet d’adapter ton message pour que ton interlocuteur soit tout de suite interpellé et séduit par son contenu, sans être pollué par une forme qui ne lui convient pas.

J’ai abordé, dans notre exemple, la forme textuelle, mais la forme, c’est aussi ton univers graphique : tes couleurs, les typographies utilisées, les types de visuels (photos, illustrations) utilisés…

La forme renvoie également aux formats privilégiés : que préfère ton client idéal ? Les posts Instagram ? Les vidéos sur YouTube ? Les articles de blog ? Les flyers papiers ?

Pour cibler directement la bonne forme et les bons formats, et ne pas s’éparpiller, il est important de connaître ton client idéal.


Savoir à qui on parle pour savoir de quoi lui parler

Dans mon exemple de la mission du message à transmettre, je t’ai dit que tu avais l’essence du message. Imagine que ta mission évolue : tu as un premier message à transmettre, tu as seulement l’essence.

Puis tu auras un message par semaine à lui transmettre, mais c’est à toi de l’inventer. Que vas-tu lui dire avec ces messages hebdomadaires ?

Ha ! Pas facile quand on ne connaît pas la personne, ses centres d’intérêt, ses préoccupations. C’est la troisième raison pour laquelle il est nécessaire de connaître ton client idéal. Si tu ne le connais pas, tu vas créer des contenus uniquement sur ce qui t’intéresse, toi.

Oui, ça peut marcher si ton client idéal te ressemble. Mais il n’est jamais aussi expert de ton domaine que toi, sinon il ne serait pas ton client.

Il n’est également pas au même stade que toi, sinon il serait également déjà adepte de ta pratique, avec quelqu’un d’autre que toi. Une fois encore, il ne serait donc pas ton client idéal.

Comment définir son client idéal

Une fois comprise l’importance de définir son client idéal, comment fait-on ?

Dépasser la carte d’identité du persona pour plus de profondeur

Dans la plupart des formations marketing ou au business plan, et dans beaucoup d’articles sur le sujet (même si cela commence à changer), on te parle souvent de ton persona et de sa carte d’identité.

Le client idéal, c’est un peu ton persona, mais je n’aime pas cette approche trop stigmatisante. Souvent, on te demande de lui trouver un prénom, un âge, de savoir s’il a un chat ou un chien,… Trop de précisions t’enferme et ne t’aide pas, surtout si ces précisions ne relèvent pas de ce qui est lié à ton activité.

Je te propose donc de dépasser cette “carte d’identité du persona” pour te concentrer sur ton client idéal : le client rêvé, celui qui sera convaincu par ta pratique, qui partage tes valeurs, qui a besoin de toi et avec qui tu prends du plaisir à travailler.

Certes, dans la vie, tu n’auras pas forcément que des clients idéaux (quoi que !), mais en les ayant en tête dans ton marketing, tu auras beaucoup plus de chances de les attirer.

Se mettre dans ses baskets pour connaître son quotidien

L’idée n’est pas de savoir ce qu’il prend au petit déjeuner, mais de se mettre dans ses baskets, de connaître ses réflexes de pensée et d’action du quotidien.

Qui est cette personne : quelles sont ses valeurs ? Que fait-elle comme type d’activités ? Si ce n’est pas pertinent : quels sont ses loisirs ? A quoi s’intéresse-t-elle au quotidien ?

Quelles sont ses sources d’informations : comment s’informe-t-elle ? Quand elle cherche un produit, comment fait-elle ? 

Que fait-elle quand elle veut se détendre ? Va-t-elle sur les réseaux sociaux ? Le(s)quel(s) ?

Comment achète-t-elle ? Facilement ou après de longues recherches ? 

Identifier ses motivations profondes

Ensuite, on creuse sa psychologie. On entre dans sa tête.

Quels problèmes rencontre-t-elle en ce moment ? De manière générale, et aussi comme problèmes que votre pratique peut aider ? Quelles sont ses douleurs physiques et psychologiques ?

Est-ce qu’elle te ressemble ? Si oui, quelle version de toi-même est-elle ? Celle d’il y a 6 mois ? Un an ? 6 ans ?

Quelle serait sa vie rêvée ? Si elle avait une baguette magique, à quoi ressemblerait sa vie ?

En conclusion : un travail de fond mais un terreau précieux

Le travail sur le client idéal est un travail de fond. Un article ne peut pas couvrir toutes les questions à vous poser sur votre client idéal, mais ce sont déjà de bonnes premières pistes. 

 
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